Titulaire d’un BTS Communication et d’un Bac +3 Responsable Marketing et Communication à PSTC, Luc Thuret est chef de projet événementiel chez Modimage Virtual Reality. Il revient sur son parcours et sur la mise en place dans son entreprise du nouveau service autour de la réalité virtuelle.
Quelles sont vos missions à Modimage ?
Luc Thuret: Modimage est une entreprise qui fait de l’animation commerciale. Mon rôle en tant que chef de projet événementiel et communication est, d’un côté, de recruter et de former des animateurs et, de l’autre, de suivre toute la logistique avant, pendant et après une opération d’animation commerciale un peu partout en France.
Modimage s’est lancé il y a six mois dans la création d’événements avec de la réalité virtuelle. Qu’est-ce qui a motivé ce choix ?
Luc Thuret: Nous mettons en place pour nos clients des dispositifs XXL ayant pour objectif de rendre la marque la plus visible possible. Pour être impactant et attirer l’attention, il est nécessaire de toujours proposer des nouveautés. Si le grand public teste quelque chose de nouveau, il en parlera davantage aux autres personnes autour de lui, ce qui créera de la visibilité pour l’entreprise. Nous avons donc décidé de suivre la tendance de la réalité virtuelle en proposant nos propres événements autour de cette technologie. C’est un gros avantage différenciant par rapport aux autres.
Comment ce nouveau dispositif a-t-il été perçu ?
Luc Thuret: Nous l’avons pour l’instant testé sur un grand événement pour un client qui souhaite réitérer l’expérience. Nous l’avons également exposé au salon de la réalité virtuelle à Paris et à la Foire de Paris. Une chaîne télévisée a même fait un sujet sur nous. Nous avons bien pris le virage et plusieurs clients sont en demande de ce type de prestations.
Qu’est-ce qui vous plait dans le domaine de la communication et comment avez-vous su que vous vouliez travailler dans ce secteur ?
Luc Thuret: J’ai toujours eu l’habitude de décrypter les spots publicitaires à la télévision et essayer de comprendre les messages que les marques voulaient faire passer. Je me suis toujours demandé comment elles faisaient pour nous parler, nous toucher, sans nous connaître personnellement. C’est ce qui m’a rendu curieux et m’a donné envie d’en savoir plus sur le secteur de la communication
Dans l’idéal, dans quelle entreprise aimeriez-vous travailler ?
Luc Thuret: J’ai eu l’occasion de faire un stage dans une grosse entreprise. Cela ne m’a pas plu et j’ai su que je voulais travailler dans une petite boîte. J’ai fait un stage à Modimage dès ma première année de BTS et j’ai tout fait pour pouvoir y rester. Mon poste en tant que chef de projet événementiel et communication me plait. J’aimerais évoluer en compétences et acquérir plus de responsabilités avec notamment la gestion de plus gros dossiers. J’aime mon travail car il permet de gérer de multiples aspects (les équipes, les parties légales, la logistique, etc.). Ce qui est aussi intéressant, c’est que, quel que soit le sujet ou le client, tous les dossiers sont différents et nous permettent d’apprendre des choses et de s’améliorer.
Que retenez-vous de votre formation à Paris School Tourism and Communication ?
Luc Thuret: J’ai particulièrement apprécié le professionnalisme des enseignants. Les professeurs, qui pour la plupart étaient des professionnels, nous traitaient comme des travailleurs et non pas comme des élèves. Ce fut une vraie préparation pour le monde de l’entreprise. Si certains les trouvaient sévères, j’ai trouvé leur discours et leur système de notation très juste. Par exemple, nous étions pénalisés lorsque nous rendions des travaux en retard, comme si le professeur était un client. Cela permet de s’améliorer et de ne pas refaire les mêmes erreurs face à un vrai client.
Quelles sont, selon vous, les qualités pour réussir dans l’événementiel ?
Luc Thuret: Il faut être rigoureux et bien organisé pour prévoir en avance tous les aspects de l’événement. Ne surtout pas faire les choses au dernier moment. En même temps, rien n’est coulé dans le marbre et il faut être suffisamment flexible pour faire face aux imprévus et tenter de les anticiper.
Enfin, auriez-vous un conseil à donner ?
Luc Thuret: La communication est un secteur très créatif où il faut sans cesse trouver des idées innovantes. Mais il ne faut pas oublier que vous réaliserez des opérations très concrètes. C’est pourquoi, vous devrez jongler entre imagination et faisabilité. Une très bonne idée restera en état si elle n’est pas faisable. Au contraire, une idée moins clinquante peut être facile à mettre en place. Il faut donc faire la part des choses entre ce qui peut être génial et ce qui est humainement réalisable.