Célia Barchi, Cheffe de projet à l’ACNOA – L’événementiel au coeur des Jeux Olympiques

Attirée depuis toujours par l’univers du tourisme, Célia Barchi, ancienne étudiante à Paris School of Tourism and Communication travaille maintenant pour l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA).

Attirée depuis toujours par l’univers du tourisme, Célia Barchi, ancienne étudiante à Paris School of Tourism and Communication travaille maintenant pour l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA).

Célia Barchi, Cheffe de projet à l’ACNOA – L’événementiel au coeur des Jeux Olympiques

Attirée depuis toujours par l’univers du tourisme, Célia Barchi, ancienne étudiante à Paris School of Tourism and Communication travaille maintenant pour l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA).

Peux-tu nous dire quel est le rôle de l’ACNOA ?

L’ACNOA est une organisation internationale liée au CIO, elle regroupe les 54 comités nationaux olympiques africains et est en charge de la promotion de l’olympisme africain et des différents pays que représente l’organisation.

Quel est ton poste à l’ACNOA et quelles sont tes missions ?

Je suis cheffe de projet à l’ACNOA, je touche surtout à l’organisation logistique, je me charge de l’organisation de différents évènements. Notamment la mise en place du  village olympique d’Afrique lors des Jeux Olympiques à Tokyo 2020 et à Paris 2024. 

Le village accueille tous les pays représentés par l’ACNOA afin de promouvoir à la fois l’olympisme africain mais aussi le tourisme et la culture de chacun de ces pays.

L’idéal c’est qu’il y ait un maximum de cultures représentées à travers le sport, la gastronomie, la musique… Le village olympique est un lieu de festivité où les sportifs ont l’habitude de venir, Ronaldinho était venu inaugurer le village à l’époque.

Je m’occupe aussi de préparer différents salons pour y représenter l’ACNOA comme l »Africa Smart Digital Days (tourism & sport) » à Bruxelles. C’est un événement panafricain consacré au tourisme et au sport par le biais du digital. L’objectif est d’y décrypter les principales technologies intelligentes pour mieux promouvoir la destination Afrique à travers le sport et le tourisme. 

Enfin, je suis aussi en charge d’organiser les différents déplacements de l’ambassadeur de l’ACNOA.

Quel a été ton parcours ?

J’ai toujours été attirée par le tourisme et notamment le tourisme sportif, j’ai effectué toutes mes études post-bac à Paris School of Tourism and Communication. J’ai d’abord commencé mes études par un BTS tourisme puis un Bachelor Evénementiel et enfin un BAC +5 Management du tourisme, de l’événementiel & de la communication.

J’ai aimé le fait que les intervenants soient tous des professionnels de leur milieu et qu’il y ait beaucoup de pratique et mise en application de ce que l’on apprenait. J’ai alors effectué un stage de fin d’année à l’ACNOA et j’ai été embauchée tout de suite après.

 

Quels sont les axes de développement pour l’olympisme africain ?

On est en pourparler actuellement avec le groupement du patronat francophone (GPF) qui aiderait au développement de l’olympisme africain par le biais des entreprises membres du GPF qui représentent 500 milliards d’euros des marchés publiques francophones (grâce au sponsoring, aide aux développements des infrastructures sportives…). 

On attend aussi les accords avec Tokyo pour la mise en place du village olympique, on est déjà prêt à tout développer dès qu’on a le feu vert. Pour Paris 2024 c’est déjà plus simple car les échanges se font plus facilement.

As-tu un souvenir particulier à partager de ton expérience ?

Pour Rio à l’époque, plusieurs pays avaient annulé leur venue au village olympique mais malgré cet imprévu, on avait réussi à gérer l’événement et en faire un belle expérience pour tout le monde, c’est un bon souvenir car c’était un véritable challenge professionnel à relever et que l’on a réussi à maîtriser.